Dans une société qui semble toujours plus individualiste et solitaire, les villes prennent le contrepied des tendances et développent des projets plus humains, invitant au partage. C’est ainsi que l’on voit se multiplier les jardins collaboratifs sur les toits des bâtiments. Sur de nombreux plans, ces initiatives regorgent d’avantages : zoom sur ces aménagements qui tendent à se décupler.
Avant toute chose, l’aménagement de jardins collaboratifs sur les toits contribue à revégétaliser nos villes, au sein desquelles le goudron et les bâtiments prennent souvent trop de place – au détriment des arbres et autres espèces vertes.
On le sait aussi, le fait de goudronner tous les sols engendre des problèmes d’inondations parfois graves lorsque les pluies sont fortes. En effet, l’eau ne parvient plus à s’évacuer normalement et peut engorger nos villes. Avec davantage de terre et de verdure, on retient de nouveau l’eau et on protège nos constructions.
En parallèle, ces initiatives contribuent aussi à valoriser la culture de fruits et légumes de saison à échelle locale, tout en incitant à créer son compost et à recycler ses déchets autant que possible.
En ville, les citoyens manquent souvent d’espace disponible pour aménager leur propre potager. C’est la raison pour laquelle les jardins collaboratifs sur le toit occupent une place stratégique dans la transition vers une consommation plus responsable.
Concrètement, ces solutions permettent à ceux qui en profitent de consommer des produits bruts plus sains, cultivés de manière raisonnée, sans recourir à des substances chimiques potentiellement néfastes pour l’organisme.
De plus, il s’agit aussi d’une excellente alternative pour sensibiliser les plus jeunes au développement durable. Le jardinage devient une activité ludique que l’on vit en famille, les petits et les grands peuvent tous y contribuer… C’est à la fois satisfaisant et pédagogique !
Mieux encore, puisque ces espaces sont collaboratifs, ils s’imposent rapidement comme des lieux de rencontre entre voisins et habitants du même quartier. Souvent, quand on réside en ville, on connaît à peine la personne qui partage pourtant le même palier que soi… En ce sens, créer du lien et développer des solidarités permet de vivre en communauté plus agréablement, de se sentir mieux
dans son quotidien.
Quand on dispose d’un potager au sommet de l’immeuble, on peut s’y procurer toutes sortes de fruits et légumes plantés, ce qui coûte forcément moins cher que de se rendre dans l’épicerie du quartier… Sans compter qu’au moins, l’origine et la culture des aliments sont totalement maîtrisées ici !
En allant chercher ses légumes dans le potager, on supprime aussi l’empreinte carbone nécessaire au transport des aliments. On peut également penser à réutiliser tous les déchets organiques de la maison pour créer son propre compost, afin de réduire le poids des déchets ménagers et de continuer à protéger la planète.
De plus en plus de constructions font la part belle aux potagers collectifs dans nos métropoles : ils représentent l’avenir pour rendre nos habitudes de consommation plus responsables.
Voir les articles
Soyez le premier à commenter cet article !